Du 18 au 22 octobre 2011
Notre itinéraire en direction du sud nous fait progressivement quitter les régions semi-désertiques et lorsque nous arrivons au centre du Chili, notre dernière étape en Amérique du Sud, le paysage est beaucoup plus vert, les villes sont plus nombreuses et la densité de population augmente nettement.
Du 18 au 20 octobre 2011 : Valparaíso
Valparaíso est une ville d’étudiants, d’artistes en tout genre et de marins. Les façades des maisons sont colorées, les murs des rues sont couverts de graffitis, et il règne dans la ville une ambiance un peu « bohème ». De nombreux ascensores (funiculaires) relient le centre-ville commercial situé au niveau de la mer aux quartiers populaires situés sur les hauteurs. Valparaíso, c’est en quelque sorte un mélange de rue Saint-Michel rennaise et de quartier Montmartre, le tout trempé dans un pot de peinture et placé en bord de mer.
Un des quinze funiculaires de la ville :
Les maisons colorées :
Un musée à ciel ouvert :
Hay pan, littéralement "il y a du pain". Ecriteau souvent vu en Amérique du Sud, dans tout commerce qui vend du pain et qui n'est pas une boulangerie :
Les trolleys du centre-ville :
Soirée dans une peña, sorte de café-concert où des musiciens "trad" du coin se relaient sur scène :
La position préférée des chiens du Chili et d'Amérique du Sud en général. Les chiens sont très nombreux dans les rues des villes, et beaucoup sont des chiens errants :
Nous apprécions beaucoup cette ville même si la population n’est pas à la fête lors de notre passage : les étudiants manifestent pour une université moins chère et donc plus accessible (le coût des études est très élevé au Chili). Le mouvement de protestation, qui touche toutes les grandes villes du pays, dure depuis plus de cinq mois et de nombreux étudiants ont d’ors et déjà perdu leur année, qui s’achève en janvier. La population soutient les étudiants et d’autres corps de métier se greffent aux manifestations.
Du 21 au 22 octobre 2011 : Santiago du Chili
La capitale du Chili est une agglomération de sept millions d’habitants, soit environ un tiers de la population du pays. Tous les Chiliens rencontrés lors de notre voyage nous l’ont décrite comme étant trop grosse et trop peuplée à leur goût. Nous sommes donc agréablement surpris de découvrir une ville moderne et respirable, en comparaison de Lima ou La Paz. De grands parcs ont été aménagés sur les hauteurs de la ville (cerro Santa Lucia et Cerro Santo Domingo notamment).
Vue partielle de Santiago depuis le cerro Santo Domingo :
Cathedral metropolitana :
Sculpture sur la plaza de Armas :
22 octobre 2011, 23h30 : aéroport international Arturo Merino Benitez
Il y a de la nostalgie dans l’air… nous quittons l’Amérique du Sud.